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Après
la déclaration de guerre à la Prusse, la France se retrouve seule . L’Autriche
le Danemark et l’Angleterre restent neutres. L’Italie pose la condition du
retrait des troupes françaises de Rome. La Prusse possède quatre cent mille
hommes, la France trois cent cinquante mille. Le 27 juillet l’empereur rejoint
l’armée et confie la régence à l’impératrice. Arrivé à Metz il s’aperçoit très
vite que c’est la pagaille, le désordre total et qu’il règne une pénurie de tout
manque de fusils manque de matériel manque de chefs. Pour faire patienter
l’opinion l’empereur engage le combat à Sarrebruck. Les Allemands répliquent en
anéantissant une division française à Wissembourg. Puis se sont les défaites de
Troeschwiller et de Forbach. Le gouvernement décide de mettre Paris en état de
siège. On décide de retirer le commandement à l’empereur. Les journaux titrent
" La patrie est en danger ". La réunion des assemblées est avancée au 9 août,
tous les citoyens valides de moins de quarante ans sont incorporés dans la garde
nationale. L’armée prend position en dessous de Metz. L’empereur cède le
commandement à Bazaine, qu’il nomme général en chef. Batailles de Borny de
Gravelotte et de Saint-Privat. La seconde fera quinze mille tués côté Allemand
et treize mille côté Français. Se croyant vainqueurs les Français restent sur
leurs positions mais les Allemands reviennent et leur coupe la retraite. A
Saint-Privat Canrobert repousse les Allemands mais est obligé de se replier
faute de renforts. Les Allemands investissent la ville de Metz. Bazaine, bloqué,
opère un décrochage vers le nord ouest. A Paris pendant ce temps, on forme un
nouveau ministère, on crée un comité de défense de Paris avec le général Trochu
à la tête, puis on décide d’envoyer Mac Mahon à la rencontre de Bazaine qui se
dirige sur Montmédy. Fin août les armées se replient sur Sedan Les Allemands
franchissent la Meuse et attaquent. A Beaumont et à Bazeilles les armes
crépitent. Les canons allemands arrosent les remparts et la forteresse de tonnes
de projectiles, c’est un massacre et Napoléon décide de faire hisser le drapeau
blanc en haut de la citadelle. Malgré cela l’artillerie allemande ne se tait
pas. Napoléon dicte alors un mot qui demande l’arrêt des combats, mais aucun
général ne signera cet ordre, ceux sont les hommes eux-mêmes qui cesseront de
combattre. Le 1er septembre Napoléon fait parvenir cette lettre au
roi de Prusse. " Monsieur mon frère, n’ayant pu mourir au milieu de mes
troupes, il ne me reste qu’à remettre mon épée entre les mains de Votre Majesté.
Je suis de Votre Majesté le bon frère. Napoléon. "Réponse de Guillaume
" Monsieur mon frère, en regrettant les circonstances dans lesquelles nous nous
rencontrons, j’accepte l’épée de Votre Majesté et je la prie de vouloir bien
nommer un vos officiers, muni de vos pleins pouvoirs, pour traiter de la
capitulation de l’armée qui s’est si bravement battue sous vos ordres. De mon
côté j’ai désigné le maréchal Moltke à cet effet. Je suis de Votre Majesté le
bon frère. Guillaume ". Le général Wimpffen désigné par l’empereur ramène du
camp prussien des conditions terribles : toute l’armée de Sedan sera internée en
Allemagne. Pour sauver l’armée de Sedan Napoléon III se constituera prisonnier.
Le lendemain il quitte la France pour toujours. Le 4 septembre il arrive à
Cassel au château de Wilhelmshöhe, la prison offerte par son vainqueur. A Paris
apprenant la défaite de Sedan, le corps législatif déclare que le gouvernement à
cessé d’exister. Dans les rues le peuple crie " Vive la république ! " |
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